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Les voitures n’intéressent plus les jeunes : pour quelles raisons ?

Pourquoi les jeunes sont-ils de plus en plus nombreux à se désintéresser des voitures ?

Aujourd’hui, la voiture ne fait plus rêver les jeunes et ils ne l’achètent plus neuve. Ce phénomène n’est pas cantonné à la France, et semble se généraliser. Pourquoi les jeunes se désintéressent-ils autant des voitures ?

Une contrainte économique importante

La voiture a perdu beaucoup d’importance dans la vie des moins de trente. La pression économique qui pèse sur ce segment de la population joue un rôle important.

Les jeunes n’ont pas les moyens

Auparavant, la propriété faisait rêver les jeunes alors qu’aujourd’hui, elle les effraie. En effet, la crise (entre autres) a eu pour effet de limiter les emplois chez les jeunes et donc, leurs revenus. D’autre part, le prix du pétrole a presque triplé en l’espace de vingt ans. La hausse des prix des voitures neuves, mais aussi des frais de réparation, d’entretien, d’assurance et d’obtention du permis de conduire n’y est pas pour rien.

Les experts s’accordent à dire que si les jeunes n’achètent plus de voiture neuve aujourd’hui, c’est simplement parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Il s’agit de la conséquence directe d’une contrainte économique pesante. De plus, le marché de l’occasion a explosé et dépasse aujourd’hui celui des voitures neuves. À l’heure actuelle, la grande majorité des Français de moins de trente ans qui achètent un véhicule le choisissent d’occasion.

Les jeunes préfèrent investir dans des biens d’occasions qui leur correspondent réellement et répondent à l’ensemble de leurs besoins, plutôt que se passer d’options essentielles en raison du prix d’achat conséquent d’un véhicule neuf.

Plusieurs causes au désintérêt des jeunes

Les jeunes ont plusieurs raisons de se désintéresser des voitures. Les temps évoluent, tout comme les mœurs.

Une question de génération

Une autre hypothèse a vu le jour : les jeunes ne seraient plus autant attachés à la voiture en tant qu’objet. La voiture ne les fait plus autant rêver qu’il y a quelques décennies. Elle appartient à un héritage du passé. Aujourd’hui, Internet est aux jeunes ce que la voiture était dans les années 1960/1970 : un nouveau moyen de socialisation.

Désormais, les smartphones, le covoiturage et tous les autres systèmes de communication ou de déplacements ont pris cette place dans l’esprit des jeunes. La voiture n’a plus autant d’incidence sur leur mode de vie.

Des publicités ciblées sur les moins jeunes

Les constructeurs ciblent davantage les plus de quarante-cinq ans dans leurs publicités. Les moins de trente ans ne représentent plus des acheteurs crédibles, et ils ne concentrent plus leurs efforts de marketing et de communication sur cette cible. Ainsi, les jeunes ne sont plus vraiment concernés par les pubs et ne s’y retrouvent plus.

L’urbanisation

D’autre part, notre relation à la voiture ne dépend pas uniquement de notre année de naissance. Aujourd’hui, les citadins n’ont plus de réelle raison d’acquérir une voiture. Pourquoi acheter un véhicule quand on peut faire appel à un Uber, un taxi ou aux transports en commun ? Ces systèmes sont moins onéreux et permettent, pour certains, d’éviter les embouteillages quotidiens. D’autant que les villes taxent de plus en plus les voitures à moteurs thermiques. Pour ces consommateurs, la voiture est loin d’être la meilleure option pour se déplacer.

Ainsi, les jeunes n’ont plus les moyens d’investir dans des véhicules neufs et préféreront des solutions plus accessibles comme les voitures d’occasion, les transports en commun ou les moyens de locomotion « verts » (vélos, marche, trottinette).